Concours Sudbury 2050
Aménagement territorial
Description
En 2050 l’accélération et l’amplification des processus de transformation des environnements mis en place avec l’Anthropocène seront la source d’extrêmes imprévisibles. Ces processus ont été mécanisés et uniformisés, les environnements contrôlés. Or, dans
un contexte de crise climatique, les environnements deviendront incontrôlables – environnements humains, naturels ou entre les deux, l’environnement technologique. Dans la perspective de
2050, l’enjeu devient la préservation et la régénération d’un milieu de vie – de l’humain et de tout ce qui assure sa pérennité.
Réflexion
Avec l’Anthropocène les territoires deviennent stériles. Sudbury est au cœur de cette histoire et a initié des actions depuis près d’un demi-siècle afin de renverser la tendance. Or le futur annonce un dérèglement renforcé. Il est temps de se préparer. Les planificateurs des territoires (architectes, urbanistes), par leur pratique, participent à cette grande histoire d’une catastrophe annoncée. La responsabilité du futur est collective. La capacité de s’extraire des modèles hérités nécessite un engagement total, dont l’enjeu principal est notre capacité à co-imaginer des récits alternatifs, à poser d’autres regards, à voir collectivement, à agir et à construire de manière inclusive.
Défis et questions
Les architectes, paysagistes et urbanistes regroupé(e)s ici proposent un plan d’intervention sur le long terme dans une perspective sociologique et anthropologique. Le défi réside dans la capacité à s’extraire des modes dominants de la pratique et de perception du rapport entre humains et territoires afin d’inclure les communautés dans un processus de co-conception et de coconstruction. Les enseignements autochtones appuient cette démarche.
Autres projets